Verniana — Jules Verne Studies/Etudes Jules Verne — Volume 7 (2014–2015) — 63–74
Submitted January 6, 2015 Published January 16, 2015
Proposé le 6 janvier 2015 Publié le 16 janvier 2015

Un Jules Verne inattendu : la collection Palik (Palik Series)

Daniel Compère


Abstract

The " Palik Series," which began in 2011, is an original publication of Jules Verne's texts. Under the guidance of Brian Taves, this project of the North American Jules Verne Society is in its eighth volume. This remarkable collection provides an opportunity for Anglophone readers to look back and highlight the uniqueness of the series, particularly the unfamiliar texts of Jules Verne, well translated, well documented, and with a variety of comments. An undertaking to be greeted and welcomed.

Résumé

Créée en 2011, la “Palik Series” est une publication originale de textes de Jules Verne. Placée sous la responsabilité de Brian Taves, cette réalisation de la North American Jules Verne Society en est déjà à son huitième volume. C’est l’occasion d’en dresser un premier bilan et de souligner la particularité de cette collection qui offre aux lecteurs anglophones des textes peu connus de Jules Verne, bien traduits et accompagnés de documents et commentaires. Une entreprise à saluer.


Dans le monde de l’édition, il y des petites révolutions qu’il convient de saluer. En France, depuis l’année 1978 sur laquelle je reviendrai, des éditeurs se sont donné pour mission de faire mieux connaître Jules Verne en publiant ses textes les moins connus, ainsi que les œuvres qui restaient inédites. La tâche ne fut pas toujours aisée et elle connut même des épisodes judiciaires.

Aux Etats-Unis, comme le savent les lecteurs de Verniana, les deux dernières décennies ont été marquées par un progrès stupéfiant dans l'étude de Jules Verne, grâce, en particulier, à de nouvelles traductions. Mais, là aussi, il restait des textes dans l’ombre. En 2011, un projet est apparu, original et, à mon avis, unique : c’est la « Palik Series », la collection Palik.

En quatre ans, huit volumes sont parus et un neuvième est prêt à être envoyé à l'éditeur. Le dixième volume est en cours d'achèvement. L'ensemble de la collection prévoit un total de douze volumes [1]. Même si l’expérience est récente (à peine 5 ans), un premier bilan peut déjà en être dressé, un simple bilan car il ne s'agit pas ici d'entrer dans une discussion critique du choix des textes, ni des commentaires qui les accompagnent.

Depuis 2003, la NAJVS (Société Jules Verne nord-américaine — North American Jules Verne Society) avait émis l’excellente idée de proposer aux lecteurs anglophones des éditions de textes peu connus de Jules Verne. Ce projet n’a pu se réaliser que grâce à un généreux bienfaiteur, Edward D. Palik, dont le nom a été donné à la collection [2]. En effet, peu avant sa disparition, il a fait don de sa collection sur Jules Verne à l’association, mais a aussi laissé des fonds pour une cause qui lui était chère : faire des traductions des textes de Verne qui sont encore inaccessibles aux lecteurs anglophones.

Après quelques balbutiements pendant l'entre-deux guerres [3], il faut attendre les années 1980 pour voir la recherche verniste anglophone décoller [4]. La grande majorité des Voyages extraordinaires était disponible en anglais, la plupart dans des traductions incorrectes et incomplètes [5]. Au sein des spécialistes et amateurs anglophones de Verne, le besoin s'est fait sentir de mettre à disposition du public les textes verniens sous forme de traductions de qualité, afin de soutenir la recherche de haut niveau. Dès 1964, le regretté Walter James Miller s'était rendu compte du fait, et avait entraîné avec lui une équipe qu'il nommait le “rescue team” (l'équipe de sauvetage) [6]. Les quatre derniers Voyages extraordinaires manquant en anglais sont maintenant disponibles, grâce aux efforts éditoriaux d'Arthur Evans [7]. De leur côté, des traducteurs comme Edward Baxter [8] et William Butcher [9] ont proposé de nouvelles traductions, excellentes cette fois. Mais il restait les autres textes de Jules Verne, moins connus ou même inconnus.

La version anglophone de la pièce de théâtre de 1882, Voyage à travers l'impossible, avait été éditée déjà en 2003 par les soins de Jean-Michel Margot [10].

En 2011, la responsabilité de la « Palik Series » a été prise en charge par Brian Taves, actuel président de l’association, qui a aussi édité la première traduction anglaise des Aventures de la Famille Raton [11]. Il a tenu à s’associer avec un éditeur, BearManor, installé à Albany (Géorgie). Il est en effet important qu’un éditeur soutienne ce projet et se charge en particulier de la diffusion des ouvrages. BearManor a accepté d’éditer cette collection très particulière où l’on trouve à la fois des romans, des nouvelles et des pièces de théâtre. Peu d'éditeurs américains se diversifient ainsi.

Le projet repose aussi sur un autre principe : présenter une édition sérieuse. Ce qui veut dire, d’une part, faire appel à des traducteurs expérimentés tels que Edward Baxter, Kieran O’Driscoll, Sidney Kravitz, Frank Morlock, Danièle Chatelain et le regretté George Slusser, et, d’autre part, proposer une édition critique avec des introductions et notes dues à des spécialistes de l’œuvre de Jules Verne, anglophones ou non : Jean-Michel Margot, Brian Taves, le regretté Walter James Miller, Garmt de Vries-Uiterweerd, Volker Dehs, Jean-Louis Trudel, Daniel Compère, Philippe Burgaud. Dans le même esprit, la NAJVS s’est rapprochée des autres associations et institutions [12] qui travaillent sur l’œuvre de Jules Verne dans le monde, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, en Suisse, etc. Et le but est atteint : des traductions saluées par les lecteurs [13], et des introductions, notes et informations qui apportent véritablement du nouveau.

Le premier volume de la collection est The Marriage of a Marquis (2011). Il propose la traduction du Mariage de M. Anselme des Tilleuls dont le texte a été assez récemment retrouvé et édité [14]. Il est ici précédé d’un avant-propos de Brian Taves qui présente la collection et d’une introduction de Walter James Miller qui expose l'histoire problématique des traductions des romans de Verne et leur évolution depuis 1960. Le texte lui-même et sa dimension humoristique sont soulignés par Jean-Michel Margot dans la préface et les notes. Dans une postface, Edward Baxter évoque les difficultés pour rendre le français du XIXe siècle de Verne dans l'anglais du XXIe siècle. En annexe, ce volume comporte aussi le début du roman inachevé de Verne, Jédédias Jamet, préfacé et annoté par Kieran O'Driscoll.

 

 

 

Le deuxième volume est Shipwrecked Family : Marooned with Uncle Robinson (2011), traduction de L'Oncle Robinson par Sidney Kravitz. Dans son introduction, Brian Taves rappelle l’histoire de ce récit, première version de L'Île Mystérieuse, et histoire d’une famille naufragée qu’il situe dans la tradition de la robinsonnade [15]. En annexe, ce volume comporte la première traduction anglaise complète des préfaces de Verne à deux autres robinsonnades, Deux ans de vacances et Seconde patrie. Le titre de ce volume a été modifié afin d'éviter aux lecteurs anglophones une confusion possible avec L'Ecole des Robinsons.

Avec le troisième volume, la « Palik Series » s’oriente vers le théâtre : Mr. Chimp, and Other Plays (2011), c’est-à-dire Mr. Chimpanzee (Monsieur de Chimpanzé), accompagné d’autres pièces, The Knights of the Daffodil (Les Compagnons de la Marjolaine), The Adoptive Son (Un Fils adoptif) et Eleven Days of Siege (Onze jours de siège), toutes traduites par Frank Morlock [16]. Dans son introduction, Jean-Michel Margot évoque un Jules Verne qui n’est pas encore devenu un romancier à succès et il analyse les différents thèmes de son théâtre (l’amour, le mariage, et leur traitement humoristique). Ce volume comporte également une liste des œuvres théâtrales de Verne et une évocation iconographique du spectacle dans la vie de Verne et ses romans.

 

 

 

Le quatrième volume est The Count of Chanteleine : A Tale of the French Revolution (2011), soit Le Comte de Chanteleine traduit par Edward Baxter et accompagné d’un riche ensemble paratextuel : une introduction de Brian Taves qui situe le récit dans le cadre historique de la Révolution française et de la révolte en Vendée, et le rapproche du Conte de deux villes de Dickens (A Tale of two Cities, 1859) et des romans de la série du « Mouron rouge » (1905-1936) de la Baronne Orczy. Garmt de Vries-Uiterweerd qui est l’éditeur du Comte de Chanteleine dans sa première traduction néerlandaise, se charge ici de notes historiques. Volker Dehs établit dans une postface, la genèse de cette nouvelle publiée dans le Musée des familles en 1864. On rêve de trouver une édition semblable en France...

Le cinquième volume, édité en 2012, amène à évoquer les relations de Jules Verne avec son fils Michel en proposant trois textes sous le titre Vice, Redemption and the Distant Colony : il s’agit de Voyage d’études (ébauche de L’Etonnante aventure de la mission Barsac qui sera mis au point par Michel Verne et publié en 1914), et des deux versions de Pierre-Jean manuscrit inédit de Jules Verne et de La Destinée de Jean Morénas, version réécrite par Michel Verne dans le recueil Hier et demain (1910) [17]. La traduction et les notes sont de Kieran M. O’Driscoll, qui introduit aussi les textes et la collaboration familiale de Jules et Michel Verne. C'est la première fois — à ma connaissance — qu'une édition propose ainsi simultanément les deux versions de la nouvelle.

 

 

 

Le volume 6 édite Around the World in 80 Days par Jules Verne et Adolphe D’Ennery (2012). Cette pièce de théâtre est l’adaptation du célèbre Tour du monde en quatre-vingts jours (1873). Elle fut jouée en 1874 et connaîtra un immense succès marqué par de nombreuses reprises en France comme dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis. Ce volume ne propose pas une traduction nouvelle, mais reprend le document établi en 1875 par les frères Kiralfy, les producteurs de Broadway, en fac-simile [18]. Dans l’introduction, Philippe Burgaud, Jean-Michel Margot et Brian Taves indiquent comment la pièce fut écrite et jouée au XIXe siècle, et comment, en collaborant avec Adolphe d'Ennery, célèbre auteur des Deux Orphelines, Verne crée une œuvre différente du roman. Ce volume comporte aussi la première traduction anglaise par Jean-Louis Trudel de Les Méridiens et le calendrier, communication fait par Verne à la Société de Géographie, où il explique comment Phileas Fogg a gagné son pari tout en accomplissant en réalité son voyage en quatre-vingt-un jours. Et Brian Taves rappelle les diverses adaptations de cette pièce à l’écran.

Sous le titre Bandits & Rebels (2013), le septième volume de la « Palik Series » revient vers des nouvelles peu connues, San Carlos et Le Siège de Rome, toutes deux restées inédites et publiées en France assez récemment, en 1993 [19]. Elles sont accompagnées de la réédition de Martin Paz (version du Musée des familles, publiée en 1852 dans un magazine américain et jamais reproduite depuis) et d’un article (ou interview ?) de Verne sur l’avenir du sous-marin paru dans Popular Mechanics en 1904 (première édition en livre). En effet, avant le Nautilus qui permet au capitaine Nemo de mener sa rébellion contre la société occidentale, Verne donne déjà, dans San Carlos, un engin qui se déplace sous la surface de l’eau à son personnage de contrebandier espagnol. Les textes sont présentés par Daniel Compère qui souligne la maturité de l’auteur dans ces récits écrits vers 1860-1861 : il va bientôt devenir le grand romancier que nous connaissons. Ils sont traduits par Edward Baxter.

 

 

 

En 2014, le huitième volume de la collection Palik est Golden Danube, traduction du Beau Daube jaune de Jules Verne, première version du Pilote du Danube qui paraîtra en 1908 avec des améliorations apportées par Michel Verne [20]. La traduction, l’introduction et les notes sont assurées par Kieran M. O’Driscoll. Ce roman de la fin de la carrière de Verne est construit comme un carnet de voyage en descendant le Danube, de l'Allemagne à la Mer Noire. Le périple du héros qui est un champion de pêche va être perturbé par l’intervention des contrebandiers opèrent le long du fleuve et de la police qui est à leur poursuite.

On le voit, les lecteurs francophones pourraient être jaloux de voir les anglophones disposer de textes de Jules Verne parfois rares, voire introuvables, accompagnés de documents et d’un appareil critique appréciable, et dans une édition soignée et richement illustrée.

Précisons-le, en effet, chacun des volumes est illustré avec beaucoup de soin, reprenant lorsqu’elles existent les illustrations d’un texte (par exemple celles du Comte de Chanteleine dans le Musée des familles) ou piochant dans les illustrations des romans. Par exemple, le premier volume, The Marriage of a Marquis, comporte un portfolio d’illustrations évoquant l’humour des romans de J. Verne. Ailleurs, les illustrations reproduisent parfois des documents rares : par exemple, dans le volume 3, Monsieur de Chimpanzé, le portrait de Michel Carré (p. 45) ou la caricature des Onze sans femmes (p. 111).

Brian Taves se livre pour chaque volume à une « chasse » aux illustrations. Par exemple, Golden Danube montre les endroits visités — comme ils étaient autour de 1900 — par les protagonistes du roman, illustrations auxquelles s'ajoutent un certain nombre des gravures de Roux. Taves bénéficie de l’aide de Bernhard Krauth du Verne Club alleman. Les couvertures des ouvrages sont inspirées de celles des éditions Hetzel.

Ce projet, je ne peux que le rapprocher de celui de Francis Lacassin qui lança en 1978 la série « Jules Verne inattendu » dans la collection « 10/18 » avec l’intention de révéler des œuvres peu (ou pas) connues de Jules Verne [21]. En présentant le premier volume, Les Naufragés du « Jonathan », il annonçait qu’elle « contribuera à montrer sous un jour nouveau et insoupçonné cet homme dont l’œuvre avait été abandonnée aux enfants. Puissent nos efforts aider cette œuvre à trouver enfin, avec près d’un siècle de retard, sa véritable dimension. » [22]

 

 

 

Ces mots s’appliquent parfaitement à la « Palik Series » dont la réalisation mérite d’être saluée par sa qualité et son originalité. Elle me semble avoir d’autant plus de mérite qu’elle se déroule dans une culture qui n’est pas celle de Jules Verne.

Rejoignons notre auteur qui écrit dans le chapitre XI de la deuxième partie de L’Ile à hélice : « Oh ! ces Américains toujours étonnants ! »

La Palik Series — collection dirigée par Brian Taves

 

Notes

  1. Le site de la Société américaine a consacré une page à la collection Palik : http://najvs.org/palikseries.shtml. ^
  2. Edward D. Palik (1928-2009), docteur en physique, avait travaillé pendant 30 ans au Laboratoire de recherche maritime du Département américain de la défense. Il a publié plusieurs livres de références sur les constantes en optique. A part Jules Verne, il collectionnait les bandes dessinées de Batman et des encyclopédies consacrées à l'histoire. Décédant de la maladie de Parkinson à l'âge de 80 ans, il lègue à la Société Jules Verne nord-américaine une somme suffisante pour assurer la publication de textes verniens jamais traduits en anglais auparavant. ^
  3. Par exemple, “Gil Braltar” avait été traduit par Willis E. Hurd, fondateur de la première Société Jules Verne américaine, en 1938. ^
  4. Voir, par exemple :
    Andrew Martin — The Knowledge of Ignorance from Genesis to Jules Verne. Cambridge, Cambridge University Press (Coll. Cambridge Studies in French), 260 p., 1985.
    Arthur B. Evans — Jules Verne Rediscovered. Didacticism and the Scientific Novel. New York & London, Greenwood Press (coll. "Contributions to the World Literature", no 27), XVIII + 204 p., 1988.
    Andrew Martin — The Mask of the Prophet. The Extraordinary Fictions of Jules Verne. Oxford, Clarendon Press, XIV + 222 p., 1990.
    Charles William Butcher — Verne's Journey to the Centre of the Self. Space and Time in the "Voyages Extraordinaires". London, MacMillan, XX + 206 p., 1990.
    Brian Taves & Stephen Michaluk — The Jules Verne Encyclopedia. Lanham (MD) & London, Scarecrow Press, XVIII + 258 p., 1996. ^
  5. Arthur B. Evans — “Jules Verne's English Translations”. Science Fiction Studies, No 95, vol. 32 (1ère partie), March 2005, p. 80-104.
    Arthur B. Evans — “A Bibliography of Jules Verne's English Translations”. Science Fiction Studies, No 95, vol. 32 (1ère partie), March 2005, p. 105-141. ^
  6. Walter James Miller — “As Verne Smiles”. Verniana, vol. 1 (2008-2009), p. 1-8. ^
  7. Jules Verne — Invasion of the Sea. Translated by Edward Baxter. Introduction and Notes by Arthur B. Evans. Middletown (CT), Wesleyan University Press, XX + 258 p., 2001.
    Jules Verne — The Mighty Orinoco. Translated by Stanford Luce. Introduction and Notes by Walter James Miller. Middletown (CT), Wesleyan University Press, XVIII + 430 p., 2002.
    Jules Verne — The Kip Brothers. Translated by Stanford Luce. Introduction and Notes by Jean-Michel Margot. Middletown (CT), Wesleyan University Press, XXXII + 476 p., 2007.
    Jules Verne — Travel Scholarships. Translated by Teri J. Hernández. Introduction and Notes by Volker Dehs. Middletown (CT), Wesleyan University Press, XXII + 452 p., 2013. ^
  8. Canadien, Edward Baxter a traduit, entre autres, les deux romans canadiens de Verne, Le Pays des fourrures et Famille-sans-nom :
    Jules Verne — Family Without a Name. Toronto, NC Press Limited, 1982, 312 p.
    Jules Verne — The Fur Country. A Romance of High Arctic. Gloucester, Alan Sutton & Toronto, NC Press Limited, 1987, XIV + 350 p. ^
  9. William Butcher a traduit, entre autres chez Oxford University Press, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, Voyage au centre de la terre, Vingt mille lieues sous les mers, Voyage et aventures du capitaine Hatteras. ^
  10. Jules Verne — Journey through the Impossible. Traduction d’Edward Baxter. Introduction de Jean-Michel Margot. New York, Promeheus Books, 2003. ^
  11. Jules Verne — Adventures of the Rat Family : A Fairy Tale. Traduction d’Evelyn Copeland. Introduction de Iona Opie et postface de Brian Taves. New York, Oxford University Press USA, 1993. ^
  12. En particlier la Bibliothèque municipale de Nantes et la Maison d'Ailleurs, à Yverdon-les-Bains. ^
  13. Michael Dirda — “Specialty Publishing”. The Washington Post online, 20 juillet 2011.
    J. Randolph Cox — “The Reference Shelf: Jules Verne, The Palik Series,” Dime Novel Round-Up, 81 (June 2012), 99-100.
    “Adventure with Jules Verne”, Napoleonic Historical Society Newsletter, May-June 2012, p. 25.
    Larry Brooks (Disney's 20,000 Leagues yahoo group moderator) ― “New Jules Verne! A great translation ― a fine read!”, amazon.com, December 2, 2011. ^
  14. Jules Verne — Le Mariage de M. Anselme des Tilleuls. Présenté et annoté par Jean-Michel Margot. Préface de Michel Tournier. Porrentruy (Suisse), Éditions de L'Olifant, 1991. ^
  15. Jules Verne — L’Oncle Robinson. Paris, Le Cherche midi, « La Bibliothèque Verne », 1991. ^
  16. En France, deux de ces pièces ont été publiées du vivant de Jules Verne : Les Compagnons de la Marjolaine (écrit en collaboration avec Michel Carré, Michel Lévy, 1855 ; et repris dans le Bulletin de la Société Jules Verne, n°143, 2002) et Onze jours de siège (écrit en collaboration avec Charles Wallut et Victorien Sardou, chez Michel Lévy en 1861). Le texte de Monsieur de Chimpanzé, écrit en collaboration avec Michel Carré, a été édité en 1981 dans le Bulletin de la Société Jules Verne, n°57, et Un Fils adoptif, écrit en collaboration avec Charles Wallut, en 2001 dans le Bulletin de la Société Jules Verne, n°140. ^
  17. Ces deux textes, Pierre-Jean et les cinq chapitres de Voyage d’études ont été édités en France dans le recueil San Carlos et autres récits inédits de Jules Verne. Paris, Le Cherche midi, « La Bibliothèque Verne », 1993. ^
  18. L'ouvrage reproduit le manuscrit de Bolossy Kiralfy, déposé à la Bibliothèque du Congrès, à Washington. A propos des frères Kiralfy, voir :
    Barbara M. Barker (ed.) — Bolossy Kiralfy, Creator of Great Musical Spectacles. An Autobiography. Ann Arbor (MI), University of Michigan Research Press, 1986, XXXIV + 286 p.
    Philippe Burgaud — “Les spectacles de Jules Verne aux USA”. Bulletin de la Société Jules Verne, vol. 26, no 102, deuxième trimestre 1992, p. 9-13. ^
  19. Dans le recueil San Carlos et autres récits inédits de Jules Verne. Paris, Le Cherche midi, « La Bibliothèque Verne », 1993. ^
  20. Jules Verne — Le Beau Danube jaune. Paris, Société Jules Verne, 1988 (réédité par Ed. de l’Archipel, 2000). Le Pilote du Danube publié chez Hetzel en 1908, a été réédité par Francis Lacassin en « 10/18 » en 1979. ^
  21. En France, il y a eu depuis d'autres événements éditoriaux, parmi lesquels, bien sûr, l'arrivée de romans de Jules Verne dans La Pléiade ou les rééditions de romans difficiles à trouver dans la Bibliothèque du Rocambole. Mais ces textes sont moins « inattendus » que ceux que propose la « Palik Series ». ^
  22. Francis Lacassin — « Pourquoi Jules Verne dans 10/18 », préface à : Jules Verne — Les Naufragés du « Jonathan », Paris, Union générale d'éditions, 1978. ^

 

 

Daniel Compère (daniel.compere@orange.fr) est professeur de littérature française à l’Université de Paris III-Sorbonne nouvelle. Créateur du Centre Jules Verne d’Amiens en 1972, il a publié de nombreux ouvrages et articles sur Jules Verne (dont Les Voyages extraordinaires de Jules Verne. Pocket, 2005). Président de l’Association des Amis du Roman populaire et responsable de la revue Le Rocambole, il a également consacré des publications à la littérature populaire dont deux livres sur Alexandre Dumas (dont D’Artagnan & Cie. Les Belles Lettres — Encrage, 2002). Récemment, il a dirigé un Dictionnaire du roman populaire francophone (Editions Nouveau Monde, 2007). ^